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  • : Une collection de nus datant du XIXéme siécle jusqu'aux années folles. Œuvres sulfureuses ou décadentes, images érotiques vintage ou simples documents de travail pour artistes...
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Vendredi 5 novembre 5 05 /11 /Nov 07:46

alfred-kubin.jpg

Die Zeugung des Weibes, Alfred Kubin, 1913

 

"Retire-toi de moy, dit le Seigneur Dieu à Satan[,[ toutes choses de ma Création sont belles, toi seul pour la faulte est laid... Alors pour soi venger, Satan fît jaillir sa semence sur la terre, et créa les monstres..." F.Rops

Par histoire de l'oeil - Publié dans : Les Sataniques - Communauté : LES PORTES DU PARADIS
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Lundi 20 septembre 1 20 /09 /Sep 15:46

 

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Voila un recueil de photographie de Richard Cerf avec une préface d'yves Aubry, publié chez Naturis en 1982.

Petit livre d'artiste dérangeant, ouvrant sur des photographies surréalistes à mis chemin entre Hans Bellmer et Jan Svankmajer. Des images profondéments inspirés par l'histoire de l'oeil Georges Bataille.

 

De véritable images érotiques ou les vulves et les culs prennent figure d'idole à profaner. Visions de fantasmes ou les formes mutent, ce jouent de nous par l'action sourde de "l'inquietante étrangeté".

 

L'ouvrage étant malheuresement quasi introuvable, je vous laisse tout de même entre-apercevoir quelques vues de mon exemplaire.

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Par histoire de l'oeil - Publié dans : Nus Divers... - Communauté : Porn-Art
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Dimanche 19 septembre 7 19 /09 /Sep 18:16

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Gisèle Laurent, les sociétés secrètes érotiques

Par histoire de l'oeil - Publié dans : Les Sataniques - Communauté : Porn-Art
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Mardi 14 septembre 2 14 /09 /Sep 12:53

musset_gamiani_02.jpg "Je m’agitais lubriquement sur ma couche ; je m’élevais sur mes jambes et mes mains, secouant frénétiquement mon glorieux priape. Je parlais d’amour, de plaisir, dans les termes les plus indécents ; mes souvenirs classiques se mêlant un instant à mes rêves, je vis Jupiter en feu, Junon maniant sa foudre ; je vis tout l’Olympe en rut, dans un désordre, un pêle-mêle étranges ; après, j’assistai à une orgie, une bacchanale d’enfer : dans une caverne sombre et profonde, éclairée par des torches puantes aux lueurs rougeâtres, des teintes bleues et vertes se reflétaient hideusement sur les corps de cent diables aux figures de bouc, aux formes grotesquement lubriques.

 

Les uns, lancés sur une escarpolette, superbement armés, allaient fondre sur une femme, la pénétraient subitement de tout leur dard et lui causaient l’horrible convulsion d’une jouissance rapide, inattendue. D’autres, plus lutins, renversaient une prude la tête en bas, et tous, avec un rire fou, à l’aide d’un mouton, lui enfonçaient un riche priape de feu, lui martelant à plaisir l’excès des voluptés. On en voyait encore quelques-uns, la mèche en main, allumant un canon d’où sortait un membre foudroyant que recevait, inébranlable, les cuisses écartées, une diablesse frénétique.

 

Les plus méchants de la bande attachaient une Messaline par les quatre membres et se livraient devant elle à toutes les joies, aux plaisirs les plus expressifs. La malheureuse se tortillait, furieuse, écumante, avide d’un plaisir qui ne pouvait lui arriver.

 

Çà et là, mille petits diablotins, plus laids, plus sautillants, plus rampants les uns que les autres, allaient, venaient, suçant, pinçant, mordant, dansant en rond, se mêlant entre eux. Partout c’étaient des rires, des éclats, des convulsions, des frénésies, des cris, des soupirs, des évanouissements de volupté.

 

Dans un espace plus élevé, les diables du premier rang se divertissaient jovialement à parodier les mystères de notre sainte religion.

 

Une nonne toute nue, prosternée, l’œil béatifiquement tourné vers la voûte, recevait avec une dévotieuse ardeur la blanche communion que lui donnait, au bout d’un fort honnête goupillon, un grand diable crossé, mitré tout à l’envers. Plus loin, une diablotine recevait à flots sur son front le baptême de vie, tandis qu’une autre, feignant la moribonde, était expédiée avec une effroyable profusion de saint-viatique.

 

Un maître diable, porté sur quatre épaules, balançait fièrement la plus énergique démonstration de sa jouissance érotico-satanique, et, dans ses moments d’humeur, répandait à flots la liqueur bénite. Chacun se prosternait à son passage. C’était la procession du Saint-Sacrement !

 

 

Mais voilà qu’une heure sonne, et aussitôt tous les diables s’appellent, se prennent par la main et forment une ronde immense. Le branle se donne ; ils tournent, s’emportent et volent comme l’éclair.

 

Les plus faibles succombent dans ce tournoiement rapide, ce galop insensé. Leur chute fait culbuter les autres ; ce n’est plus qu’une horrible confusion, un pêle-mêle affreux d’enlacements grotesques, d’accouplements hideux ; chaos immonde de corps abîmés, tout tachés de luxure, que vient dérober une fumée épaisse. "

 


Par histoire de l'oeil - Publié dans : Les Sataniques - Communauté : MESSE NOIRE
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Dimanche 12 septembre 7 12 /09 /Sep 21:30

Monte sur moi comme une femme
Que je baiserais en gamin
Là, c'est cela. T'es à ma main ?
Tandis que mon vit t'entre, lame

Dans du beurre, du moins ainsi
Je puis te baiser sur la bouche,
Te faire une langue farouche
Et cochonne et si douce, aussi!

Je vois tes yeux auxquels je plonge
Les miens jusqu'au fond de ton cœur
D'où mon désir revient vainqueur
Dans une luxure de songe.

Je caresse le dos nerveux,
Les flancs ardents et frais, la nuque,
La double mignonne perruque
Des aisselles et les cheveux !

Ton cul à cheval sur mes cuisses
Les pénètre de son doux poids
Pendant que s'ébat mon lourdois
Aux fins que tu te réjouisses,

Et tu te réjouis, petit,
Car voici que ta belle gourde
Jalouse aussi d'avoir son rôle,
Vite, vite, gonfle, grandit,

Raidit… Ciel ! la goutte, la perle
Avant-courrière vient briller
Au méat rose : l'avaler,
Moi, je le dois, puisque déferle

Le mien de flux, or c'est mon lot
De faire tôt d'avoir aux lèvres
Ton gland chéri tout lourd de fièvres
Qu'il décharge en un royal flot.

Lait suprême, divin phosphore
Sentant bon la fleur d'amandier,
Où vient l'âpre soif mendier,
La soif de toi qui me dévore

Mais il va, riche et généreux,
Le don de ton adolescence,
Communiant de ton essence,
Tout mon être ivre d'être heureux.


P. Verlaine

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Gland, point suprême de l'être
De mon maître,
De mon amant adoré
Qu'accueille avec joie et crainte,
Ton étreinte
Mon heureux cul, perforé

Tant et tant par ce gros membre
Qui se cambre,
Se gonfle et, tout glorieux
De ses hauts faits et prouesses,
Dans les fesses
Fonce en élans furieux. –

Nourricier de ma fressure,
Source sûre
Où ma bouche aussi suça,
Gland, ma grande friandise,
Quoi qu'en dise
Quelque fausse honte, or, çà,

Gland, mes délices, viens, dresse
Ta caresse
De chaud satin violet
Qui dans ma main se harnache
En panache
Soudain d'opale et de lait.

Ce n'est que pour une douce
Sur le pouce
Que je t'invoque aujourd'hui
Mais quoi ton ardeur se fâche…
Ô moi lâche !
Va, tout à toi, tout à lui,

Ton caprice, règle unique.
Je rapplique
Pour la bouche et pour le cu
Les voici tout prêts, en selle,
D'humeur telle
Qui te faut, maître invaincu.

Puis, gland, nectar et dictame
De mon âme,
Rentre en ton prépuce, lent
Comme un dieu dans son nuage,
Mon hommage
T'y suit, fidèle – et galant.

P. Verlaine

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